Macagna 2 |
I Muvrini sont riches I muvrini sont riches, Ils mangent le caviar et nous les sandwiches Ils ont même une villa à Miami Nous on touche même pas le RMI Quand ils vont à la plage, eux ils s’amusent Nous on se fait toujours piquer par les méduses Ils sont même pleins de terrain Nous on n’a rien Pourquoi, pourquoi où ils passent il y a un monde fou Pourquoi nous quand on chante les gens ils font HOU E simu pagati colpi di cacciafu On est le printemps eux l’automne Leurs disques se vendent, les nôtres se donnent Notre route est déjà tracée On va finir fauchés Il nous reste une dernière chose à faire C’est de gratter le Millionnaire Et si on a les trois télés Alors on passe à la télé A la télé, à la télé Le maître nageur Quelle chance qu’on a quand on est un athlète On trouve de l’emploi sans se casser la tête Par exemple cet été j’étais maître nageur Le plus beau des métiers, secourir les baigneurs Vas y raconte Le premier jour un type a crié au secours Il a coulé à pic car je suis un peu sourd N’ayant pas entendu l’appel de détresse Alors bien entendu on lui a dit la messe Allez raconte Le surlendemain un autre à la dérive, je lui ai dit « tiens bien, attends un peu j’arrive, N’ai pas peur mon garçon quand il a vu venir Ce terrible Apollon il s’est noyé de rire Vas y raconte Un touriste un peu gros qui était atteint de crampes M’a pris pour un radeau ou bien pour une rampe Il s’accrocha à moi, luttant éperdument Le lendemain peuchere j’étais d’enterrement Allez raconte « Au secours, je me noie » un touriste étranger Me l’a dit en danois« Je ne sais pas nager » J’avais beau m’écrié « Ami qu’est ce que tu dis ? » Maintenant, malheureux, il est au Paradis Vas y raconte Et puis sur ma lancée pour sauver un petit vieux Je me suis élancé en priant le bon dieu J’ai lutté mais en vain pour sauver ce gaga Dites-vous qu’aussitôt, on a sonné le glas Vas y raconte Une fille de loin me faisait de grands signes Comme pour me dire vient, je me suis dit « Quelle guigne, Il n’y a pas de répit pour les maîtres nageurs » Maintenant j’ai appris qu’on a porte à quatre heures Vas y raconte Pour avoir sauvé une grande gamine Qui allait se noyer dedans une bassine J’ai reçu du préfet la médaille du sauveur Je suis heureux et très fier d’être maître nageur A LA MARANA La fin du commencement Ca y est les gars, ils se préparent Les voilà près pour la bagarre La guerre des séances et fictions Pour la conquête des élections. Venant de la planète Mars Ils vont se battre au mois de mars Ceux qu’ils vont dire dorénavant C’est ce qu’ils vont dire, il y a à peu près deux mille ans Ils vont pénétrer dans les bars Ils vont crier « servez à boire » Moi je boirai une menthe à l’eau Je leur dirai que je cherche du boulot « Bien sur mon gars mais que sais-tu faire ? » N’importe quoi pour un salaire Oui mais j’ai pas de qualification « Ca ne fait rien c’est la période des élections » Mais le combat sera très dur Pour la conquête des procures Avec tous ces colonels Qui vous font croire au Père Noël Ils vous promettront des choses Et vous verrez la vie en en rose Mais quand ils seront au pouvoir Combien y en a qui la verront encore plus noire ? Depuis que l’ami Gutenberg A inventé le caractère, Le caractère d’imprimerie Sur les journaux ce que l’on lit Des saisies et des procédures Y en a des vertes et des pas mures Mais pour ce qui est des débouchés Prenez la loupe, le microscope et puis cherchez Et quand vous irez aux urnes Tous ces gens venus de Saturne Vont dire à la vieille bigote « appuie donc là Mémé cocotte Sur le bouton électronique Un petit coup et on la …… » Et après le dépouillement C’est reparti pour la fin du commencement Ca va pas changer le monde si tu gagnes aux élections La paillote A tous les gendarmes dAjaccio même dailleurs, Je voudrais dire ces quelques mots cest vous les meilleurs, Vous vouliez un état de droit tout feu tout flamme, Mais fallait pas oublier les jerricanes, Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, Par la mer ils sont arrivés, Le G P S super entraîné, Ils ont mis le feu en sautant à lenvers, La tête en bas non cest pas des paroles en lair, Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, On avait peur que Bonnet reste pour longtemps, On se souvient ce quavait dit Chevènement, « Cest l’homme quil faut là où il faut », Comme Broussard il est parti un peu plus tôt, Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, Ils ont quand même laissé trop de traces, A mon avis les gars cest une grosse arnaque, Enfin Bonnet tu fais tes valises et tu te casses, Reprend si tu veux le reste de ton Zodiac, Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, A tous les enfants de ma cité et même dailleurs, Si les gendarmes vous arrêtent un jour par erreur, Pour un feu rouge peut-être brûlé, Répondez-leur que cest eux qui ont commencé, Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, Et cest ainsi chez nous cest pas pareil ailleurs, Cest ce que létat français a fait de meilleur, Se trouver la juste pour le plaisir, Ce soir là je peux dire quils nous ont fait plaisir. Brûlez la, la brûler, brûlez la paillote, |